La source: Front Line Defenders
à propos
Arif Wazir était un haut dirigeant du PTM, un mouvement pacifique de défense des droits humains contre les exécutions extrajudiciaires, les disparitions forcées, la discrimination et la surveillance de la communauté pachtoune par les autorités pakistanaises.
Le peuple pachtoune du nord-ouest du Pakistan est involontairement pris au centre de conflits régionaux et de tensions entre les forces de sécurité de l’État, les talibans et les hostilités américano-afghanes.
Leurs efforts pacifiques en faveur des droits humains pour la protection de leur communauté et les droits constitutionnels des Pachtounes font l’objet d’hostilité et de représailles souvent violentes de la part des autorités pakistanaises.
En tant que leader du PTM, Arif Wazir a vivement critiqué les violations des droits humains perpétrées par l’armée et mène des campagnes publiques et des manifestations pacifiques appelant à la paix, à la responsabilité et à la réparation pour les victimes, et appelant à la fin des discriminations contre les Pachtounes.
Le meurtre et L’enquête
Le 1er mai 2020, le défenseur des droits humains et chef du mouvement pachtoune Tahaffuz (PTM), Arif Wazir, a été abattu par des hommes armés non identifiés. L’attaque a eu lieu près de son domicile à Wanna, dans le sud du Waziristan, dans la province de Khyber Pakhtunkhwa.
Le défenseur des droits humains a été transporté d’urgence à l’hôpital, mais a succombé à ses blessures le lendemain, le 2 mai 2020. Avant la fusillade, le 17 avril 2020, Arif Wazir avait été arrêté par la police de Wanna pour un discours qu’il avait prononcé lors d’une visite en Afghanistan, considéré comme « anti-national ».
Il avait passé 10 jours en prison avant d’être libéré sous caution le 27 avril. Le défenseur des droits humains a été abattu quatre jours plus tard.
Arif Wazir était un haut dirigeant du PTM, un mouvement pacifique de défense des droits humains contre les exécutions extrajudiciaires, les disparitions forcées, la discrimination et la surveillance de la communauté pachtoune par les autorités pakistanaises.
Le peuple pachtoune du nord-ouest du Pakistan est involontairement pris au centre de conflits régionaux et de tensions entre les forces de sécurité de l’État, les talibans et les hostilités américano-afghanes.
Leurs efforts pacifiques en faveur des droits humains pour la protection de leur communauté et les droits constitutionnels des Pachtounes font l’objet d’hostilité et de représailles souvent violentes de la part des autorités pakistanaises.
En tant que leader du PTM, Arif Wazir a vivement critiqué les violations des droits humains perpétrées par l’armée et mène des campagnes publiques et des manifestations pacifiques appelant à la paix, à la responsabilité et à la réparation pour les victimes, et appelant à la fin des discriminations contre les Pachtounes.
Le 1er mai 2020, Arif Wazir a été abattu de trois balles par des hommes non identifiés près de son domicile à Wanna. Le défenseur des droits humains a été grièvement blessé ; il a été transporté d’urgence à l’hôpital, mais il a succombé à ses blessures le lendemain, le 2 mai 2020. Alors qu’Arif Wazir luttait contre la mort à l’hôpital après l’attaque, une campagne vicieuse sur les réseaux sociaux a été lancée sur des sites Web pro-gouvernementaux, le dénigrant et le taxant de traître et d’être anti-national.
Il existe une tendance émergente à la diffamation sur internet et à la propagande contre les défenseur-ses des droits humains après qu’ils ont été victimes d’une attaque. Les autorités pakistanaises, en particulier des membres de l’armée, seraient à l’origine de ces campagnes.
Avant l’attaque, le 17 avril 2020, Arif Wazir avait été arrêté par la police de Wanna et emprisonné pour un discours considéré comme « anti-national » qu’il avait prononcé en mars 2020 lors d’une visite en Afghanistan. Arif Wazir avait été libéré sous caution par un tribunal de district au Waziristan et était rentré chez lui le 27 avril. Le défenseur a été abattu quatre jours plus tard et il est décédé le lendemain.
L’attaque contre Arif Wazir et son arrestation sont des représailles directes contre son travail pacifique en faveur des droits humains pour la protection et l’égalité de traitement de la communauté pachtoune par les autorités pakistanaises.
Cela s’inscrit dans le cadre d’un schéma de persécutions contre lui et d’autres défenseurs des droits humains du mouvement PTM orchestré par l’État pakistanais, en particulier des membres de l’armée.
Depuis avril 2017, le défenseur des droits humains a passé jusqu’à 15 mois en prison pour de fausses accusations sans fondement. Il a été arrêté en avril 2017 pour avoir mené une manifestation contre le manque de service internet à Wanna.
En mars 2018, il a été arrêté pour la deuxième fois en vertu du Règlement sur les délits frontaliers pour avoir organisé un rassemblement au cours duquel il a critiqué le traitement réservé par les militaires aux Pachtounes tribaux sur leur propre territoire.
Le 3 juin 2018, Arif Wazir et plusieurs autres membres du PTM ont été attaqués par des groupes talibans pro-gouvernementaux, qui ont blessé Arif Wazir et de nombreuses autres personnes. Depuis la création du PTM, ses membres sont victimes de menaces, d’arrestations et d’acharnement judiciaire.